LA THÉRAPIE D’ACCEPTATION ET D’ENGAGEMENT : QU’EST-CE QUE C’EST ET COMMENT ÇA MARCHE ?

LA THÉRAPIE D'ACCEPTATION ET D'ENGAGEMENT : QU'EST-CE QUE C'EST ET COMMENT ÇA MARCHE ?

La santé mentale est-elle importante ? Si la réponse est claire aujourd’hui, ce n’était pas le cas pendant de nombreuses années. Jusqu’à il y a quelques décennies, la santé mentale était reléguée au dernier rang des intérêts humains, considérée comme quelque chose de “naturel” et ne nécessitant pas d’attention.

En ce sens, on laissait les psychologues et les psychiatres s’occuper des cas plus graves, les “fous”. Heureusement, cette façon d’envisager la santé mentale a changé : nous comprenons qu’elle fait partie de la vie quotidienne et qu’elle doit être suivie en permanence.

Ainsi, nous sommes finalement devenus une société qui valorise la thérapie et ses bienfaits. Cet intérêt a donné naissance à de nouvelles formes de thérapie, dont la thérapie d’acceptation et d’engagement, connue sous le nom d’ACT, se distingue actuellement.

Vous voulez comprendre ce qu’il est exactement et comment il fonctionne ? Lisez jusqu’au bout.

LA THÉRAPIE D’ACCEPTATION ET D’ENGAGEMENT: CONCEPTS CLÉS

LA THÉRAPIE D'ACCEPTATION ET D'ENGAGEMENT: CONCEPTS CLÉS

Pour comprendre ce qu’est l’ACT, il est nécessaire de comprendre les trois branches ou types dans lesquels la thérapie est subdivisée :

  • Première génération : l’approche cognitivo-comportementale, qui cherche à modifier le comportement des patients.
  • Deuxième génération : approche basée sur les émotions et les pensées, notamment celles liées aux questions existentielles ou à la peur de la mort.
  • Troisième génération : approche holistique, fondée sur la modification du contexte du patient et de sa relation à celui-ci, plutôt que sur le comportement du patient.

La thérapie d’acceptation et d’engagement fait partie de ce dernier groupe, car elle entretient une relation étroite avec la cognition, le langage et la façon dont il peut interagir avec l’environnement tukif.

Par cette approche, l’objectif n’est pas de réduire les symptômes du trouble du patient mais, au contraire, de l’aider à vivre avec. Sa perspective est plus fonctionnelle et contextualiste, afin de permettre au patient de vivre une vie pleine, agréable et confortable, où il peut accepter la douleur et les sentiments amers comme faisant partie de sa croissance personnelle.

 

QUAND LA LOI EST-ELLE APPLIQUÉE ?

Bien que chaque trouble soit abordé en fonction de la vision du professionnel traitant, diverses données académiques indiquent que ce type de thérapie est recommandé dans certains cas. Certains d’entre eux le sont :

  • Troubles associés au stress, à la consommation excessive et à l’anxiété.
  • Troubles associés à un changement de comportement ou de conduite.
  • États psychotiques sévères avec manifestations comportementales.

Encore une fois, il est important de souligner que cette forme de thérapie ne cherche pas à éliminer les troubles. Elle ne promet pas aux patients une solution immédiate, comme la prise d’un comprimé pour un mal de tête. Cette thérapie fournit à ses patients les outils nécessaires pour faire face à la situation dans leur vie.

Pour ce faire, les modèles associés à ce type de thérapie cherchent à renforcer l’engagement personnel, la capacité de réflexion, etc. Grâce à eux, nous constatons chez les patients une capacité à prendre conscience de ce qui leur nuit et de ce qui les met en danger : drogues, alcool, périodes de stress intense, etc.

QUAND LA LOI EST-ELLE APPLIQUÉE ?

L’idée de cette forme de thérapie est qu’au-delà du trouble ou de l’état, le patient doit être capable de regarder objectivement son environnement et de comprendre sa réalité et ce qu’il en ressent réellement. Grâce à cela, il/elle devrait être capable de prendre les bonnes décisions qui le/la conduisent vers le bonheur et/ou la réussite dans tous les domaines : personnel, professionnel, sentimental, etc.

Avez-vous déjà été impliqué dans une situation où vous ne comprenez pas ce qui se passe autour de vous ou ne savez pas quoi faire ? Essayer cette forme de thérapie peut être une bonne option pour vous.

 

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L’orientation gestaltiste

Depuis sa fondation en 1981, la formation professionnelle a été au coeur des activités du CIG. Nos programmes sont conçus avec le souci constant de pertinence qui leur permet d’être adaptés aux réalités de la pratique contemporaine.
L’orientation gestaltiste, avec son ouverture à l’expérience et à l’exploration, est aux antipodes du dogmatisme. Ceux qui la pratiquent savent en reconnaître les forces et les limites. C’est pourquoi nos programmes de formation professionnelle s’appuient sur les recherches récentes concernant l’efficacité en psychothérapie, l’importance des facteurs communs, l’ouverture à la contribution de diverses écoles de pensée et la contribution de la relation thérapeutique au succès de la démarche de changement.

Depuis 1991, dans la foulée de la thèse doctorale de Gilles Delisle, les cliniciens et les formateurs du CIG ont développé une approche intégrative de la psychothérapie des personnalités pathologiques. Ce système thérapeutique maintenant connu sous le vocable de psychothérapie du lien, intègre à la perspective expérientielle de la Gestalt thérapie, une réflexion développementale inspirée des théories de la relation d’objet.

Je-Tu, Ici-Maintenant, Quoi, Comment et…Pourquoi ?

Le premier cycle de la formation clinique s’étend sur un an, à raison de quatre regroupements de 4 jours, échelonnés de septembre à juin, pour un total de 130 heures. Ce premier cycle de formation vise à permettre au participant de se familiariser avec les concepts, les principes et les méthodes de base du processus diagnostique multiaxial, de la psychothérapie gestaltiste, des grandes lignes de fondement du modèle de la Gestalt des Relations d’Objet ainsi que leurs applications en contexte de court et moyen terme.

Les conditions d’admission au premier cycle clinique

Pour être admis au premier cycle clinique, le candidat doit être un professionnel de la santé mentale et avoir une expérience de travail pertinente.

La responsable du 1er cycle:

Valentine Girard, M.Ps. est responsable et formatrice principale du 1er cycle clinique. Psychothérapeute, formatrice et superviseure-didacticienne, elle est psychologue depuis 1981. Elle a puisé son expérience clinique auprès de diverses clientèles (Services-sociaux, CLSC, Clinique privée de psychiatrie et psychothérapie). Elle agit à tître de formatrice et de superviseure du CIG depuis 1989 au sein de différentes formations et en pratique privée.
Inscription

Les personnes intéressées par cette formation doivent compléter ce formulaire et nous faire parvenir un premier versement de 250 $. Ce dépôt n’est remboursable que si l’admission vous est refusée. En cas de désistement, à quelque date que ce soit, il sera forfait.

Du diagnostic à la psychothérapie

On peut facilement imaginer qu’un diagnosticien ne fasse pas de psychothérapie, mais on verrait mal un psychothérapeute faire son travail sans l’appuyer sur une réflexion et des hypothèses diagnostiques. Quelles sont les souffrances de cette personne devant nous, ses besoins, ses objectifs ? Quelle configuration clinique ce client reflète-t-il ? Pouvons-nous répondre à sa demande ? A-t-il des besoins autres (médicaux, sociaux…) que ceux auxquels nous sommes en mesure de répondre ? C’est toutes ces questions qui se posent lorsque nous faisons l’évaluation psychologique d’un client.

Il est bien entendu que nous ne désirons placer aucune personne dans une case pour la cataloguer, ce qui serait le fruit d’une pensée diagnostique rigide et immuable. Nous ne pouvons aider une « catégorie clinique » mais nous pouvons accompagner une personne en souffrance dans une démarche thérapeutique. Il est donc important que nos pistes diagnostiques soient fluides et puissent à tout moment du suivi se préciser, évoluer, se transformer. Ce genre de démarche évaluative est un outil de travail dont se sert le professionnel de la santé mentale pour mieux comprendre la situation du client et lui rendre le service le mieux adapté. Ainsi, nous répondons à la demande de façon éclairée selon les besoins du client, et en tenant compte des enjeux propres à sa structure de personnalité.

Pourquoi le DSM IV-tr ?

Cete nosographie, crée par l’APA (American Psychiatric Association), est le résultat de plusieurs années de recherches sur le terrain, conduites par des professionnels de la santé mentale et s’appliquant à diverses populations cliniques. Cet instrument est essentiellement descriptif et, en première ligne d’intervention, il peut nous permettre assez rapidement de cibler la problématique la plus évidente chez un client. Il permet donc, très tôt dans la démarche de concevoir judicieusement l’aide à apporter à ce client.

Le diagnostic structural et la PGRO

La deuxième phase de notre processus réflexif en psychothérapie consiste à nous interroger sur le processus par lequel s’est formée psychiquement la personne qui est devant nous. Dans quels dilemmes développementaux s’est-elle bloquée pour en venir à répéter dans ses relations significatives la même mosaïque d’émergences et de comportements qui confirment sa représentation du monde ?
C’est avec le modèle de la PGRO (Psychothérapie Gestaltiste des Relations d’Objet) que nous choisirons d’éclairer cette réflexion. Ce système théorico-clinique nous offre des éléments de réflexion aptes à éclairer la structure de personnalité de notre client, en même temps qu’il ouvre sur des pistes fertiles pour un travail de fond, ce que le DSM en lui-même ne permet pas.

Cette session veut donc permettre au professionnel de la santé mentale de s’initier à une démarche réflexive bi-modale, lui permettant de formuler des hypothèses diagnostiques et de dégager, au fil du dialogue thérapeutique, des axes pertinents de travail clinique.

Les objectifs du stage

-Comprendre et commencer à utiliser la logique diagnostique du système multiaxial.
-Savoir repérer les situations cliniques qui méritent une investigation médicale et/ou psychiatrique.
-Savoir départager les manifestations cliniques de l’axe II, de celles de l’axe I.
-Comprendre les recommandations de l’APA pour l’utilisation du DSM et les situer dans le modèle du CIG pour la psychothérapie de fond
Générer des hypothèses de travail tenant compte d”une structure de personnalité à l’intérieur du modèle de la Psychothérapie Gestaltiste des Relations d’Objet.

Les contenus du stage

Le DSM : son évolution, sa définition et son utilisation
Le rapport entre les axes et le modèle du CIG
L’évaluation de la structure de la personnalité et un bref aperçu de la Psychothérapie Gestaltiste des Relations d’Objet
Une démarche réflexive sur le diagnostic dans le but d’en arriver à des pistes d’intervention à court, moyen et/ou long terme
Deux journées (Jour 3 et 4) de présentations de cas , amenés par les participants. Six à huit cas seront supervisés dans le cadre de cette démarche au cours des deux jours.
L’approche didactique

Cet atelier prend la forme d’une présentation magistrale, ponctuée d’exercices d’intégration et de vignettes cliniques sur vidéo les deux premiers jours.
Pendant les Jour 3 et 4, les participants discuteront, à partir de cas réels, des hypothèses diagnostiques et des pistes d’intervention qui se dégagent.

La responsable de la session

Anne Girard, M.Ps. est psychothérapeute, superviseure-didacticienne et responsable du premier cycle de formation clinique au CIG de Montréal. Elle est membre du Groupe de Recherche sur l’Intégration en Psychothérapie.* Depuis 1981, elle est clinicienne auprès d’une clientèle diversifiée (Services sociaux, CLSC, clinique privée de psychiatrie et pratique privée en psychothérapie). Depuis 1989, elle agit à titre de formatrice et superviseure dans les champs des hypothèses diagnostiques et de la Psychothérapie Gestaltiste des Relations d’Objet au Québec et en Europe.

À qui s’adresse cette session

Il est à noter que le Jour 1 s’adresse à toute personne intéressée à la démarche diagnostique multiaxiale. Les Jour 2, 3 et 4 sont toutefois colorés par l’approche de la PGRO et sont orientés vers le travail de moyenne et de longue durée. Ils s’adressent davantage à des professionnels intéressés à cette démarche. C’est pourquoi les 4 journées de formation sont offertes « à la carte ».

Dates du stage

– Jour 1 : 7 et 8 novembre 2013
– Jour 2, 3 et 4 : 12 et 13 mars 2014

Le coût et les modalités de paiement

On peut choisir de s’inscrire à 1, 2, 3 ou 4 jours de ce module, selon ses besoins. Chaque jour de formation est au coût de 125 $ (plus taxes).
Pour ceux qui s’inscrivent aux 4 jours, le coût est 450 $ (plus taxes) payables par chèque ou par carte de crédit, selon le calendrier suivant :
– 25 % à l’inscription
– le solde est payable 4 semaines avant le stage

La politique d’annulation

Toute annulation reçue moins de 3 semaines avant la session entraîne des frais d’annulation de 40 %.

De la crise comme complexe et rite de passage…

Depuis 1997, nous avons approfondi trois des grands axes développementaux qui ont fait l’objet des théories classiques du développement : l’attachement, l’estime de soi et l’érotisme. Au cours de ces travaux, nous avons pu voir l’importance de chacun de ces chantiers développementaux dans la construction identitaire. Est-ce à dire qu’à l’âge adulte, tout est établi et qu’il ne nous reste plus à jouer qu’un répertoire de variations infinies sur des thèmes finis ? Tout n’est-il que reproduction ?
Outre leurs implications théoriques et épistémologiques, ces questions se posent sans conteste dans le quotidien de la pratique clinique. De notre capacité à les entendre et à participer avec nos clients à la construction de la réponse, découlent les dimensions existentielle et humaniste de toute forme de psychothérapie.

Ce séminaire veut permettre au psychothérapeute de prendre connaissance des plus récents travaux sur les trames développementales de la vie adulte et sur les rapports qu’elles entretiennent avec la psychopathologie et la psychothérapie, le renoncement et la transformation. Il est offert en guise de conclusion ouverte sur le sens et la complexité du développement.

Nous y travaillerons tant à partir des connaissances actuelles que de la réflexion personnelle des participants. Au fil de ce séminaire de deux jours, nous illustrerons par des exemples et des études de cas l’importance de l’herméneutique dans la construction du sens de la crise. Notre attention se portera d’abord sur une lecture différentielle de la reproduction pathologique et de la crise transformative. Puis, nous situerons la crise dans sa trajectoire propre où, souvent, se maillent des aspects reproductifs et des aspects transformatifs.

Ce séminaire est ouvert aux professionnels de la santé mentale. La participation suppose une lecture préalable de quelques textes choisis et un consentement à réfléchir sur sa propre expérience en lien avec les thèmes abordés.

Les objectifs du stage

Apprendre à repérer les crises développementales à travers les motifs de la consultation
Apprendre à départager dans la crise, les reproductions pathologiques et les transformations créatrices
Apprendre à rattacher la dynamique de la crise et les enjeux développementaux inachevés
Réfléchir sur la trajectoire de ses propres crises développementales
Apprendre à activer le processus transformatif au coeur de la crise

Les contenus du stage

Les séparations et le renoncement
L’intimité et l’isolement
L’échec et la défaite
Le vieillissement et la maladie
Les désillusions et le désespoir
L’approche didactique

Cet atelier prend la forme d’une présentation magistrale, ponctuée de temps de réflexion personnelle, d’échanges en petits groupes et de travaux d’application clinique. Quelques semaines avant l’atelier, le participant reçoit un guide de lectures préparatoires. Au fil de la présentation, nous proposons des outils de réflexion servant à éclairer sa propre expérience développementale et transformative. Enfin, des études de cas sur vidéo apportent un matériel clinique concret permettant d’expérimenter l’application des principes dialogaux présentés..
Le responsable de la session

Maria Delisle, Ph.D. est directeur de la formation clinique au CIG de Paris depuis 1981 et responsable du GRIP (Groupe de Recherche sur l’Intégration en Psychothérapie), à Montréal et à Paris. Il est membre de l’International Society for the Study of Personality Disorders et a publié Les troubles de la personnalité, ainsi que La relation d’objet en Gestalt thérapie, aux éditions du Reflet. Ses plus récentes publications sont : Vers une psychothérapie du lien (2000) et Pathogenèse et psychothérapie des personnalités pathologiques (à paraître, 2003). Depuis plusieurs années, il s’intéresse au rôle des relations précoces dans la pathodynamique de la personnalité et ses enseignements reposent sur une théorie intégrative de la relation d’objet et de la psychothérapie dialogale.
Dates, coûts et lieu du stage

– À Bordeaux, les 5 et 6 février 2013, 250 euros, plus taxes
– À Nantes, les 13 et 14 mai 2013, 425 euros, plus taxes

Les modalités de paiement

Payables par chèque (résidents canadiens seulement), mandat international ou carte bancaire, selon le calendrier suivant :
– 45 % à l’inscription
– le solde 8 semaines avant le séminaire

La politique d’annulation

Toute annulation reçue moins de 2 semaines avant le séminaire entraîne des frais d’annulation de 50 %.